5 réponses aux objections d'un recrutement VDI

1 - Elle doute sur ses capacités à devenir conseillère VDI

Le doute sur les capacités à devenir conseillère sera certainement l’une des premières objections que vous rencontrerez.

Commencez d’abord par comprendre d’où vient le doute de votre interlocutrice. Est-ce qu’elle manque de confiance en elle-même ou est-ce plutôt parce qu’elle ne connaît pas le métier ?

Si elle n’a jamais travaillé dans le secteur de la vente, vous pouvez la rassurer facilement en lui parlant des formations. Elle ne partira jamais de zéro et elle sera toujours accompagnée. 

Essayez également de la connaître un peu plus pour en savoir davantage sur sa carrière professionnelle. A-t-elle fait un métier dont les missions ressemblent à celles des conseillères VDI ? Si oui, n’hésitez pas à la rassurer en lui disant qu’elle sera donc tout à fait capable d’assumer ce poste au vu de ses expériences passées.

Si l’objection au recrutement est liée à un manque de confiance en elle, discutez-en avec elle pour comprendre la situation. Transformez par la suite le négatif en positif. 

Nous vous donnons un exemple : 

• Elle pense être trop discrète et pas assez extravertie ? Expliquez-lui qu’elle est donc tout à fait disposée à écouter les clientes, à les mettre en confiance et à les inviter à parler.

2 - Elle a une fausse image de la vente à domicile

Parfois, l’activité de VDI peut être mal comprise. 

Elle peut être assimilée à la vente pyramidale, ce qui remet en cause la légalité de la vente directe. Expliquez-lui ce qu’est la vente pyramidale (interdite) et détaillez-lui l’activité de VDI (légale). Cela lui fera prendre conscience que la VDI est une vraie activité, légale et contrôlée.

La Vente à Domicile est parfois perçue comme une activité “passe-temps”. Si votre potentielle recrue vous dit qu’elle aimerait avoir un travail sérieux, c’est tant mieux ! Cela veut dire qu’elle veut réellement s’investir dans son activité. Démontrez-lui que la VDI est une profession à part entière et qu’elle peut transformer sa passion en métier lucratif.

Son entourage peut également avoir une mauvaise image de la Vente à Domicile et la dissuader de sauter le pas. Il est intéressant de discuter avec la principale intéressée pour comprendre pourquoi. De plus, vous pouvez tout à fait programmer une réunion avec ses proches pour les rassurer à leur tour et leur expliquer que l’activité de VDI est un métier comme les autres.

3 - Elle a peur de ne pas pouvoir développer son marché

Vous vous trouverez souvent en face d’une femme qui pense ne pas pouvoir développer un réseau ou qui estime que son entourage ne souhaitera pas prendre part à ses ventes.

Posez-vous avec elle et aidez-la à lister tous les contacts qu’elle peut avoir : famille, amis, collègues, connaissances à la salle de sport, parents d’élèves… son réseau peut être plus grand qu’elle ne l’imagine. Plus elle est active, plus son réseau est large. 

Dans son entourage, il y aura forcément quelques personnes qui s’intéresseront à son activité. Lui montrer qu’elle a un vrai potentiel de réseau la rassurera et lui redonnera confiance.

Si elle a peur d’avoir un réseau restreint, parlez-lui des réseaux sociaux : il y a un vrai potentiel sur des réseaux comme Instagram et Facebook. Pour Facebook, dites-lui qu’elle peut s’inscrire sur des groupes de ventes de vêtements, discuter avec des internautes qui partagent le même intérêt qu’elle pour la mode et ainsi découvrir de nouvelles personnes intéressées par la VDI. Sur Instagram, il s’agit plutôt de poster des photos avec les bons hashtags, de taguer la marque et de faire des stories engageantes avec les collections de vêtements.

Si elle n’est pas fan des réseaux sociaux, vous pouvez lui expliquer le principe des hôtesses : des femmes qui accueillent les ventes privées chez elles, avec leur propre réseau. Elle rentrera ainsi dans un nouveau cercle de potentielles acheteuses.

Toutefois, si votre potentielle recrue vous explique qu’elle est vraiment timide, introvertie et qu’elle n’aime pas aller au contact des gens, c’est peut-être car elle n’est pas faite pour ce métier. Réexpliquez-lui en quoi consiste le métier de VDI et faites la réfléchir sur son envie.

4 - Elle se pose des questions sur le temps à consacrer à son activité de VDI

Pour l’objectif au recrutement liée au temps, c’est tout d’abord à vous de mener votre petite enquête. Discutez avec votre interlocutrice et demandez-lui clairement combien de temps elle pense pouvoir allouer à l’activité de conseillère VDI. Faites un point sur son planning quotidien et vous verrez rapidement si son projet est réalisable ou non. 

Si vous estimez qu’elle peut s’organiser pour faire de la vente directe alors expliquez-lui que tout n’est qu’une question d’organisation et qu’elle sera accompagnée sur ce point si elle en ressent le besoin.

La VDI doit être un métier “plaisir”, c’est-à-dire qu’il ne doit pas devenir une contrainte. Les conseillères VDI choisissent donc le moment de leur vente. 

Dites à votre future recrure qu’elle peut tout à fait organiser les ventes quand elle le souhaite. Donnez-lui des exemples concrets : les week-ends, les mercredis, les soirs. Tout est possible tant que son réseau est disponible pour participer à ses ventes privées.

5 - Elle veut être rassurée sur l’aspect financier, légal et comptable de la VDI

Concernant tout ce qui touche à la comptabilité et à la finance, votre rôle de conseil est très important. 

Vous lui avez normalement déjà démontré que la VDI est métier légal. Vous ne pouvez cependant pas lui dire qu’elle gagnera très bien sa vie directement mais vous pouvez l’écouter et estimer si ses attentes sont réalisables ou non. 

Parlez de votre expérience personnelle pour entamer cette discussion : comment avez-vous commencé, quels sont vos objectifs et vos résultats, comment vous-vous projetez etc. 

Vous pouvez également parler d’autres conseillères que vous connaissez et qui gagnent leur vie avec la VDI. 

Parlez-lui également du système de vente de la marque pour laquelle vous travaillez pour être totalement transparente et la mettre en totale confiance. Il y a deux possibilités :

• achat puis revente des produits avec prix fixés par la vendeuse
• vendeuse intermédiaire entre la marque et les acheteuses avec commission définie par l’enseigne

De plus, si votre interlocutrice a déjà un emploi et qu’elle ne souhaite pas quitter son CDI, vous pouvez la rassurer en lui expliquant qu’il est possible de cumuler son activité de conseillère VDI avec son poste actuel. 

Cependant, certaines clauses de son contrat de travail peuvent l’interdire alors conseillez-la de bien relire son contrat. Toutefois, vous ne pouvez pas remplacer les organismes spécialisés. La meilleure solution est de lui recommander d’aller voir ces organismes pour être conseillée au mieux. 

En tant que conseillère VDI, le plus important est d’écouter votre interlocutrice pour comprendre ses objections. C’est comme cela que vous pourrez répondre à toutes ses questions et la rassurer.